Soirée – Maillol ouvre la voie de la Modernité avec Bourdelle

Soirée Histoire de l’Art autour d’un vin.

Après nos plongées intenses des précédentes soirées dans la sculpture du XIXème avec les sculpteurs Toulousains Alexandre Falguière, Antonin Mercié, puis avec la découverte du passionné Auguste Bartholdi, nous aborderons dans cette conférence le virage pris au début du XXème siècle vers ce qu’on appellera plus tard, la Modernité.

Trois figures incarnent ce courant de l’Histoire de l’art en sculpture : Aristide Maillol, Antoine Bourdelle et Joseph Bernard.

La sculpture moderne se caractérise par une préoccupation de la forme, une recherche de géométrie, de synthèse des formes, de désindividualisation des visages. Ils s’éloignent de la sculpture figurative et naturaliste de leurs prédécesseurs.

Maillol n’a pas une formation de sculpteur académique. Il passe d’abord par la peinture et la broderie, avant de s’orienter sur la sculpture. Lors de cette conférence, nous parcourrons les différentes étapes de sa création, nous détaillerons ses principales œuvres et tenterons de comprendre la démarche qui l’a conduit à ces synthèses de formes et quelles valeurs cela pouvait incarner.

Nous mettrons également en parallèle les recherches et évolutions de deux sculpteurs qui ont incarné le courant de la modernité, Bourdelle et Bernard. Et nous verrons dans quelle mesure ils ont pu s’influencer.

Maillol a fréquenté le courant Nabi. Nous essaierons de comprendre leurs motivations et leurs influence. Enfin nous évoquerons la postérité de Maillol, notamment au travers de la fondation Dina Verny, qui se consacre à la valorisation de son travail dès la fin de sa vie et au Musée de Banyuls dans ses terres natales.

Comme à notre habitude, la conférence sera interrompue par un moment de convivialité et une dégustation de vin avec des gourmandises.

“Comprendre, s’initier, découvrir. Chaque conférence est une occasion de se plonger dans un pan de l’Histoire de la sculpture. Comprendre qui l’on est, nécessite de comprendre d’où l’on vient. Nous sommes juchés sur des épaules de géants pour voir plus loin.“

Grégory Poussier